Armand THOINET (les défis d’Armand) est atteint de sclérose en plaque mais rien ne l’arrête et sûrement pas la maladie ! Une bonne leçon de volonté et de pugnacité, ne rien lâcher ! Armand est un aventurier reconnu avant tout, lui permettant de réaliser aujourd’hui une collaboration avec la marque Snooc. Après une première ascension en ski-assis de randonnée, voici son retour d’expérience sur cette glisse adaptée et inclusive.
Profiter à nouveau de la montagne en ski… différemment !❄️ Une micro aventure en SNOOC ! ❄️ Une collaboration Les Défis d'Armand X SNOOC ❄️ 📍 Au départ de Chamrousse, nous avons rejoint le lac Robert en SNOOC touring de rando, après une nuit passée dans une cabane, le lendemain nous sommes descendus en SNOOC jusqu'à Chamrousse ! ➡️ SNOOC c'est un ski assis permettant de profiter de la montagne différemment 🎿❄️ ➡️ Une aventure riche en péripéties à découvrir dans l'aftermovie 🎥 Que serait une aventure sans difficulté ? 👉 Voici l'article de l'aventure pour en savoir : https://echo-agency.fr/faire-la-promotion-de-votre-marque-a-travers-des-valeurs-communes/ Organisation : Koa ⛰ Images drone : Florestan Alex-Plessier 🦅 Montage : ECHO Agency 🔴🔵🟡
Publiée par ECHO Agency sur Jeudi 29 décembre 2022
En quelques mots peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Armand, j’aurai 30 ans en avril 2023, je suis né et j’ai grandi en région lyonnaise. Amoureux du sport et de la nature, il a fallu que je devienne handicapé pour oser réaliser mon rêve de gosse : devenir aventurier.
Pourquoi faire du SNOOC Touring plutôt que du ski de randonnée ?
Ma vie actuelle m’impose de trouver des astuces pour prendre mon pied. Je ne peux pas évoluer et vivre de la même manière qu’avant, mais les solutions que je mets en place me permettent de profiter tellement plus !
Une de mes dernières frustrations que je n’avais toujours pas réussi à dépasser, c’était la glisse, plus particulièrement le ski !
Très bon skieur avant, toutes les solutions testées jusqu’alors me frustraient : je ne retrouvais pas les sensations qui me faisaient vibrer dans le ski.
Mes problèmes d’équilibre ne me permettent pas de descendre debout, je ne suis pas adepte des différents fauteuils de ski déjà testé, la luge ne remplit pas les critères que j’attends, je n’ai jamais testé le ski de rando car de toute façon, je ne peux pas redescendre.
Tout ça m’empêche de reprendre goût à la glisse, d’être maître de ma direction, de profiter de la montagne l’hiver.
Le SNOOC m’a apporté bien plus que des solutions: de nouvelles sensations ! Je peux monter en SNOOC Touring, redescendre en SNOOC, être acteur de mon évolution et en profiter différemment.
Raconte-nous en quelques lignes cette aventure, qu’as-tu réalisée ? Quel message souhaites-tu transmettre à travers cette micro-aventure ?
Inutile d’aller au bout du monde pour vivre des aventures incroyables ! Adepte de la micro-aventure à côté de chez soi, l’idée était de vivre des sensations nouvelles, non pas simplement un défi mais une aventure.
Avec une petite équipe, en autonomie, une nuit au milieu… la débrouille est la seule option ! On n’a pas x jours de préparations, simplement quelques entraînements en amont pour s’assurer que c’est faisable. On monte une équipe d’amis (Julien et Florestan), un lieu, un objectif, un endroit où dormir et c’est parti !
Départ en fin de journée, à la fermeture des pistes de la station de Chamrousse (38), le but est de passer la nuit à la cabane non gardée des lacs Robert et de revenir le lendemain matin à la station pour l’ouverture des pistes.
Tout ne s’est pas passé comme prévu, on a finalement eu pas mal de difficultés et d’obstacles qu’on a su dépasser ensemble, sans paniquer.
Je peux maintenant vous dire qu’une piste noire, de nuit, en SNOOC ça peut passer. Ce n’est certes pas donné à tout le monde et il ne faut pas non plus faire n’importe quoi. Une aventure sans obstacles n’en serait pas une.
Par rapport à tes aventures sportives précédentes, tu peux nous raconter les difficultés rencontrées avec le SNOOC lors de cette aventure ?
Marcher, en été, sur un terrain accidenté, j’ai appris à le faire à ma manière.
Avec le SNOOC, la principale difficulté pour moi, c’est que je ne ressentais pas réellement le sol. Il a fallu que je fasse confiance à mes sensations, autant en montée qu’en descente !
En touring, quand la pente devient trop raide, impossible de faire des conversions et de traverser la pente en diagonales.
Les chaussures, bien que solidement attachées, ne forment pas un seul bloc avec le ski puisque la fixation est souple. Elle ne permet pas de prendre de carres.
De plus, les quelques millimètres de peau en appuie sur la neige n’accrochent pas autant que quand toute la surface de la peau est en contact avec la pente.
Nous avons été aux limites des caractéristiques et de l’utilisation du SNOOC mais c’est normal, il n’est pas fait pour des conditions aussi extrêmes… Et il a résisté, nous a amenés au bout, c’est incroyable !
Qu’est-ce qui t’a plu à travers le SNOOC ?
Profiter pleinement de la montagne en hiver reste mon plus grand souvenir !
Tout ce que je mets en place dans ma vie a pour objectif de me redonner de l’autonomie : avec le SNOOC adapté, j’ai trouvé une solution parfaite !
Par rapport à de la randonnée classique que tu as l’habitude de pratiquer, notamment en format aventure / longue distance , qu’est ce que le SNOOC t’apporte ? Qu’est ce que tu retrouves entre les 2 disciplines ?
L’effort en SNOOC touring et en marche à pied en montée sont des efforts relativement similaires. Techniquement, il est important d’intégrer comme il faut le mouvement du ski de rando.
Je suis adepte des efforts longs, je trouve du plaisir dans ces deux disciplines. Le SNOOC m’offre un terrain de jeu différent !
Une aventure organisée par Armand avec l’agence de sport solidaire Koa
Prise d’image et drone : Florestan Alex-Plessier / réalisation de la vidéo : agence ECHO
Découvrez plus d’information sur le SNOOC adapté et l’inclusion.
